Nouvelle Zélande – 2023

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Nouvelle Zélande

Après notre Tour du Monde, nous avons toujours eu envie de retourner en Nouvelle Zélande, tant ce pays nous avait plu. 2023, est l’année de ce retour. Un mois 1/2 pour (re)découvrir ce pays.

Nous vous laissons apprécier.

Préparation

D’abord trouver un vol “pas trop” cher, après recherche, nous avons opté deux vols via Air France et air NewZealand, escale à Singapore.

Contact avec Saphir – le service dédié P M R de Airfrance pour enregistrer le “Tagazou”

Nous avons uniquement réservé une voiture chez Apex Rental avec la traversée Ile du Sud / Ile du Nord incluse comme avantage.
Nous avons également réservée une croisière à Doubtfull Sound avec nuit sur le bateau, ce qui nous a “obligé” à préparé les réservations. Egalement réservé nos hotels pour Stewart Island et autour de Pukaki.
Le reste, nous avons décidé de voir au fûr et à mesure. Nous avons toutefois prévu un itinéraire.

 

Itinéraire prévisionnel

voir le lieu en cliquant sur le lien

Queenstown – Stewart Island – Doubtfull Sound – Wanaka – Pukaki (Twizel) / Mt Cook / Tekapo – Kaikoura – Malbourough sound – Wellington – Egamont Ntial Park – Taupo – Napier – Hamilton – Northland / Cap Reinga – Auckland

Les photos ....

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Le blues de Auckland

Je les ai croisés sur les bords du lac de Queenstown, au sud de l’île du sud, alors qu’ils débarquaient avec sacs à dos et valise. Ils venaient vivre leur projet qui sommeillait depuis quelques années dans un coin de leur esprit. Certes la mobilité d’elle n’est plus la même mais elle sera compensée par le tagazou.

Elle me trouvait élégante avec mes yeux cernés de noir, mes plumes ébouriffées par le vent et le bout de mes ailes teinté de gris et de noir. Je suis rieuse même si je peux être peste. Je les ai suivis le long des fleuves et des rivières, au bord des lacs, sur les rivages où l’eau écumeuse s’échoue ou les vagues se fracassent contre les rochers. Je les ai accompagnés lorsqu’ils ont croisé mes congénères : les tuis, aux chants aussi surprenants que variés, les fantails avec leur queue blanche voletant autour d’eux en les narguant, les kiwis que si peu d’humains ont entrevus, les wekas, les pigeons des bois…cette fois-ci les pingouins ne se sont pas montrés.

Je les ai perdus de vue lorsqu’ils suivaient ces routes sinueuses à flanc de montagne, les virages si serrés que les panneaux routiers les qualifient de cachés. En cette saison, la brume s’effiloche autour de la cime des volcans.

Les deux ont arpenté la forêt originelle où les fougères arborescentes côtoient des arbres millénaires. La forêt « exotique », constituée d’épicéas l’a remplacée petit à petit, ou il ne reste plus que des monts au sommet arrondi où paissent troupeaux de moutons et vaches. La palette des verts n’a jamais été aussi riche, du vert le plus tendre de l’herbe au bleuté des conifères.

Et puis ce vent, quasi omniprésent. Rare est la brise qui fait onduler la végétation, mais plutôt des bourrasques qui l’agitent frénétiquement. Ces vents comme les marées, les courants, les étoiles, le vol des oiseaux ont guidé les Maoris Tangana jusqu’à cette terre inexplorée.

De retour à Aucland, il leur semble arriver dans un autre pays. Ville plus peuplée, plus bruyante, ceci à l’échelle de la Nouvelle-Zélande. Ici les gens ne sont pas aussi affairés qu’à New-York ou Paris. Ils ne s’activent pas aussi vite pour rejoindre le ferry ou le bus qui les ramènera chez eux. Grande ville qui attire les personnes désœuvrées, vivant dans la rue. Les rares bâtiments des années 1900 s’agglutinent dans certains quartiers, laissant beaucoup d’espace pour les buildings et magasins.

Je les vois errer comme un dernier jour avant le retour, l’âme un peu triste de quitter ce pays extraordinaire. Pour accentuer ce sentiment, une pluie continue, agitée par le vent, s’abat sur la ville.

Ils repartent sacs à dos et valise plus lourds qu’à l’arrivée, comme leur esprit enrichi d’images et de rencontres. Je les laisse s’engouffrer dans le train. Je bats des ailes pour prendre de la hauteur, poursuivre mon vol dans une embardée entre les rafales, et faire une meilleure pêche de l’autre côté du port.

                                                                                               Rosanne

Cet article a 3 commentaires

  1. Breyer

    Bonne route 😉

  2. Eveline

    Vous avez l’air heureux…C’est l’essentiel! De beaux paysages et de belles rencontres… Encore de beaux jours devant vous, profitez-en à fond!!!
    Bisous, Eveline

  3. Darfeuille

    Cc les voyageurs très beaux paysages cela nous amène aux rêves!!
    Ici temps du mois d octobre ! Enfin la pluie et les gelées tardive
    Gros bisous
    Fred et Bernard

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